Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mandarine : un blog frais et sans pépins !
Archives
22 mars 2009

Facebook, une addiction moderne

martine_perd_son_temps_sur_facebookQui ne connaît pas Facebook ? Créé en 2004 par un certain Mark Zuckerberg, ce grand réseau social compte aujourd'hui pas moins de 175 millions de membres à travers le monde, dont 24 millions en France. Et ça ne va pas s'arrêter là : on estime en effet que 100 à 150 000 personnes rejoignent Facebook chaque semaine ! Ce qu'on connaît moins en revanche, c'est le nombre de gens devenus totalement accros à ce réseau d'un nouveau genre...

Moi-même, j'en ai fait partie. Pourtant, avant de devenir membre, Facebook ne m'intéressait pas du tout : je ne voyais absolument pas quel pouvait être son intérêt, et pourquoi il provoquait un tel engouement. Seulement voilà, quand je suis arrivée en SRC à la rentrée, je me suis aperçue que la grande majorité des étudiants y étaient inscrits, ce qui a attisé ma curiosité.

Comment tout a commencé...

Un soir, je discutais avec un ami sur MSN et la conversation a dévié sur ce fameux réseau social. Après l'avoir entendu vanter les nombreuses qualités du site, j'ai sauté le pas et je me suis inscrite. Et c'est ainsi que j'ai mis le pied dans ce qui allait ruiner mon temps libre au cours des mois suivants...

On ne se méfie pas au début, il s'agit d'un simple passe-temps. Juste pour voir les nouveaux statuts - sous forme de "Untel fait ceci" ou "Unetelle dit cela" - et se tenir au courant des dernières actualités concernant ses amis. Mais pour moi, quelques jours ont suffit pour que se connecter à Facebook devienne un réflexe. Je pensais y passer seulement quelques minutes et puis, finalement, je commentais le statut d'un ami, je faisais une partie de tel ou tel mini-jeu, je répondais à tel ou tel test ou je rejoignais tel nouveau groupe... Rien d'utile ou d'enrichissant au bout du compte. Pour vous donner une idée, le dernier groupe Facebook que j'ai rejoint s'intitulait : "Pour la réconciliation des oeufs brouillés". Ne cherchez pas un quelconque intérêt, il n'y en a aucun !

Bien sûr, je ne dis pas que ce réseau ne m'a jamais rien apporté, puisqu'il m'a donné l'occasion de rencontrer des étudiants de ma formation avec lesquels je n'aurais probablement jamais discuté en temps normal. Forcément, tout devient plus facile par ordinateurs interposés. Et puis c'est aussi grâce à ce réseau que je suis en couple aujourd'hui. Nous nous sommes rencontrés à une soirée et on ne se serait probablement jamais revus sans Facebook. Je suis donc obligée de reconnaître que le site sait se rendre utile... dans une certaine mesure.

Prise de conscience

Ce dont je me suis rendue compte, c'est que plus le temps passait, et plus je passais du temps à ne RIEN faire sur ce site (comme beaucoup, d'après cet histogramme). J'allais souvent me coucher le soir en réalisant que je venais de perdre une journée de plus... mais ça ne m'empêchait pas de me reconnecter dès le lendemain matin, voire le matin même, dans certains cas. C'est comme cela que j'ai réalisé que Facebook me faisait plus de mal que de bien.

En février, le premier soir des vacances scolaires, j'ai réalisé que je ne voulais pas gâcher une période de vacances de plus, sachant que j'avais déjà passé mes vacances de la Toussaint et de Noël connectée à FB du matin au soir. Il était hors de question que ça se reproduise. J'ai donc décidé de désactiver mon compte, pour être certaine de ne plus y mettre les pieds. Je pense que ce réseau social peut être bénéfique lorsque l'on veut travailler dans la communication, je ne voulais donc pas le supprimer totalement. Cela tombait bien, puisqu'il n'existe de toute façon aucune fonction "supprimer son compte" sur ce site : seule la fonction "désactiver son compte" est accessible.

Facebook, une entreprise bien rodée

Et c'est là que j'ai réellement pris conscience des moyens de manipulation dont use et abuse Facebook pour ne pas perdre ses membres. Comme je l'ai dit, il n'est pas possible de supprimer son compte en cliquant sur un simple bouton, comme on pourrait le faire sur la majorité des sites. Mais ça ne s'arrête pas là.

Lorsque je me suis décidée à cliquer enfin sur le bouton de désactivation, voilà sur quelle page j'ai atterri (cliquez sur la photo pour l'agrandir) : 

fb2

Comme on peut le voir, le site n'hésite pas à jouer sur les sentiments, en montrant au membre rebelle des photos de ses amis avec la mention "Vous allez manquer à untel"... J'avoue que ça m'a fait beaucoup rire.
Ensuite, plus bas sur cette page, on nous demande d'expliquer quelle raison nous pousse à vouloir commettre un acte aussi déraisonnable. On ne peut bien sûr pas donner n'importe quelle raison : il nous faut en sélectionner une dans une liste. Je n'ai retenu que celle qui m'intéressait, c'est-à-dire : "Je passe trop de temps sur Facebook". J'ai alors constaté que pour chaque motif, FB avait la solution. Par exemple, lorsque j'ai sélectionné la raison citée ci-dessus, une petite fenêtre s'est ouverte en m'expliquant que je pouvais tout simplement désactiver les notifications par mail. Ainsi, je serais moins tentée de revenir sur le site. Intelligent n'est-ce-pas ?
Sans surprise, je me suis aperçue que la seule raison de désactivation pour laquelle le site ne donnait pas de solution était "J'ai déjà un autre compte Facebook". Étonnant, non ? Comment ça, "non" ?

Malgré tout cela, ma volonté a résisté à toutes ces tentatives visant à me faire rester sur le navire, et j'ai cliqué sur le bouton "désactiver".

Pour autant, je n'étais pas encore au bout de mes peines. Le site m'a renvoyé sur la page d'accueil avec cette inscription (cliquez sur la photo pour l'agrandir) :

fb3

Le message indique que si je veux à nouveau réactiver mon compte un jour, il faudra que j'entre mon adresse mail et mon mot de passe. Autrement dit ? Que je clique tout simplement sur le bouton... "Connexion".

Tout ça pour ça.

Publicité
Commentaires
K
Aprés la fin des examens, je vais le désactiver d'une façon définitive (parcequ'il faut rester au courant si par exemple les documents sont autorisés à l'examen ou pas) c'est promis. vous m'avez convaincu
K
Aprés la fin des examens, je vais le désactiver d'une façon définitive (parcequ'il faut rester au courant si par exemple les documents sont autorisés à l'examen ou pas) c'est promis. vous m'avez convaincu
F
diri w matkhafich
F
good
F
verry good
Mandarine : un blog frais et sans pépins !
Publicité
Publicité